10 janvier 2011

EXPO ET AUTRES CURIOSITES | LE PAVILLON DE L'ARSENAL : ESCAPADE PARISIENNE DES REPORTRICES DE VIS[LE]

Lors d’un rassemblement des reportrices de Vis[LE] sur Paris, nous avons décidé d’aller visiter le “fameux” Pavillon de l’Arsenal. Nous avons initié cette sortie par une promenade dans les vieux quartiers le long de la Seine. Ça nous a permis de nous imprégner de l’ambiance de la capitale : un panel d’ architecture datant du Moyen-Âge à l’époque d’Haussmann (1850 environ).
Ce que nous ne savions pas, c’est que nous allions nous embarquer pour plus de 2h de visite.


Le Pavillon de l’Arsenal  est dédié à la ville de Paris. L’aménagement de la ville et les réalisations architecturales sont exposés pour être à la portée de tous. Outil pédagogique, il permet de créer un débat attractif et de considérer tous les usagers, tous les citoyens de Paris comme acteur du développement urbain. Lieu d’exposition, espace de documentation, maison d’édition, animateur de conférence, de débat et animation d’atelier pour petit et grand : ce sont tous les éléments qui font du pavillon un espace interactif et unique dont le but est de permettre à un large public d’appréhender l’espace à l’échelle de l’édifice, du quartier et de la ville.

Cet espace est divisé en 4 parties :
    Une exposition permanente  sur :   
- L’évolution urbaine de la ville
        - Les grands projets de renouvellement urbain
    Une exposition temporaire :
        - Une grande thématique : La présentation des chantiers 2009 - 2010
        - Un sujet d’actualité : L'âge d’or de l’immeuble : les années 50
Cette notion de “démocratisation de l’espace urbain” pour faire de l’usager un citoyen, est repris dans le principe de muséographie et scénographie des différentes expositions. Nos sens sont mis en éveil chaque minute par des images, des sons, des formes, des matières...  Maquettes, photos, frises chronologiques, vidéos, son audio, reproductions de documents, appuyés par des textes explicatifs sont les outils ludiques et pédagogiques mis en place pour y parvenir.
Une réflexion a été faite également sur la place du visiteur : nous nous sommes senties animatrices de l’exposition; c’est à dire que la disposition des objets exposés et l’agencement des espaces ont eu des conséquences sur le mouvement et la perception de notre corps dans l’espace. La maquette centrale nous oblige à la contourner, à nous  pencher, et à chercher pour comprendre. Nous avons pu nous asseoir et nous installer sur des poufs parsemés dans le pavillon pour regarder les projections mais aussi profiter du lieu. Ils permettent également des temps de pose, de choisir tel vidéo plutôt qu’une autre, ou tout simplement de regarder le circuit des autres visiteurs nous avons marché sur des matériaux particuliers comme le zinc provoquant ainsi une ambiance spécifique... 

Ces outils scénographiques permettent donc de rendre l’usager attentif et à l’écoute; de passer d’acteur à spectateur et vice-versa. Nous ne pouvons pas rester immobiles car nous nous retrouvons toujours dans une logique de marche où les éléments d’exposition sont fournis successivement. 


Au-delà de la scénographie, en tant qu’averties (3 architectes et 1 médiatrice en patrimoine architecturale), nous n’avons pas négligé de regarder le contenu. Nous sommes arrivées sans préjugés, et avec peu de connaissances sur Paris, venant toutes les quatre de la “province”.
Verdict - Nous avons tout d’abord appris beaucoup de choses sur la construction de Paris depuis l’antiquité. Nous avons pu voir les projets “contemporains” qui modélisent le paysage parisien et qui vont dans l’avenir le transformer afin de renforcer cette image de métropole mondiale.
En définitif, cet espace est une réelle découverte pour nous et nous invitons vivement les personnes non initiés à l’architecture à venir le découvrir, habitants comme personnes de passages.

Écrit en collaboration : Marine C, Laure B. Charline S.

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